Quel poète a écrit « There is a Smile of Love » ?
William Blake !
There is a Smile of Love
And there is a Smile of Deceit
And there is a Smile of Smiles
In which these two Smiles meet
Quelle est la différence entre rire et sourire ? Pourquoi faire sourire ?
Quelle est la nature de sourire ? Pourquoi sourire rend-t-il heureux ? Pourquoi les humains sourient ? Comment qualifier un sourire ? Paisible, peiné, perfide, persuasif, pincé, placide, professionnel, prometteur. Radieux, rassurant, ravi, reconnaissant, réticent. Satisfait, sceptique, séduisant, sinistre, spontané. Tendre, terne, timide, triomphant, triste…
William Blake !
There is a Smile of Love
And there is a Smile of Deceit
And there is a Smile of Smiles
In which these two Smiles meet
Le sourire appartiendrait aux « universaux humains » ayant résisté aux influences culturelles, comme le rire ou les cris de douleur. On le considère comme inné et génétiquement déterminé puisqu’il apparaît chez des enfants sourds et aveugles de naissance.
Sur une photo d’identité, on peut sourire avec une bouche fermée, tout en gardant une expression neutre, comme la Joconde… La loi stipule seulement que « le sujet » doit « fixer l’objectif », « adopter une expression neutre » et « avoir la bouche fermée ».
En remontant la bouche, les yeux, le front, les narines et les oreilles grâce aux muscles peauciers, aptes à effectuer des mouvements rapides et innervés par le nerf facial. 15 muscles entrent en jeu dans le sourire, dont le buccinateur, l’occipital, l’orbiculaire, le petit et le grand zygomatique.
Le sourire est l’expression faciale non verbale d’une émotion. Il naît de sentiments positifs comme le plaisir, la gaieté, l’affection, la tendresse, la sympathie, mais aussi négatifs comme l’ironie, le mépris ou la cruauté.
C’est un acte inné comme la succion. Dans les premières semaines de la vie, le sourire est un signe d’attachement : s’il n’y a pas de réponse aux sourires du nourrisson, leur fréquence diminue jusqu’à devenir nulle. On distingue : -le sourire « réflexe » : dès la naissance, ces mouvements buccaux liés au sommeil font penser à des sourires. Et, le sourire « social non sélectif », vers le 14e jour, déclenché par une personne chez un nourrisson éveillé.
Le sourire est un signal muet de sociabilité : généralement signe d’apaisement, il informe sur l’absence d’agressivité. Pour le naturaliste anglais Charles Darwin (1809-1882), le sourire s’explique par le principe dit «des habitudes utiles» : «dans la joie, on pousse naturellement des cris, le cri exige la bouche ouverte et la bouche ouverte exige à son tour les contractions en question qui se produisent à l’état faible dans le sourire».
Certains distinguent le sourire « physique » du sourire « moral ». Le sourire physique serait une réaction mécanique due, par exemple, à une excitation légère du goût, de l’odorat ou de la vue. Le sourire moral, plus complexe, se diviserait en deux catégories : le sourire contrôlé «sans plaisir», motivé par les actes de la vie sociale où nous voulons être polis. Le sourire « avec plaisir » ou « vrai », qui accompagne les sentiments positifs. On parle aussi du sourire « commentaire » par lequel nous exprimons notre prise de distance avec le monde qui nous entoure : on peut ainsi, par un sourire, se sortir d’un embarras, sauver la face, montrer sa désapprobation par rapport à une situation, etc.
Humour, tristesse, bouderie… Les smileys, émoticônes et émojis peuvent tout exprimer dans les mails ou les SMS. De l’anglais smiley face (visage content), ces messages des émotions ont un ancêtre lointain : le chiffre 73, instauré dans le code Morse en 1857 pour exprimer l’amour et les baisers. Franklin Loufrani, journaliste à France Soir, a déposé la marque en 1971. L’émoticône est une petite image pouvant être fixe ou animée, et de manière générale une forme là où elle est possible. Le MoMA a ajouté à sa collection en 2015 les 176 symboles conçus à la fin des années 1990 pour l’opérateur japonais NTT Docomo.
En 1981, un spot publicitaire pour une marque de dentifrice américaine frappe tous les esprits : un homme s’élance du haut d’une falaise pour récupérer, entre ses dents éclatantes, l’œillet lancé dans les eaux par une jeune femme. Le sourire Ultra brite, du nom de ce premier dentifrice blanchissant commercialisé depuis 1968, était né ! Traduction : un sourire étincelant – « bright » voulant dire brillant en anglais – à l’image d’une Américaine glamour et conquérante.