Madame Mo

Toute petite, elle rêvait d’être illustratrice… Pascale Moteki est née à Toulouse en 1973. Sa sœur Agnès lui a permis de réaliser ce rêve en fondant avec elle la marque Madame Mo pour laquelle Pascale imagine des personnages et raconte des histoires. En 2003, le Musée du sourire lui a demandé de réaliser une animation mettant en scène la rencontre de son héroïne avec Mona Lisa au Louvre… Contagieux, un sourire se partage…

Monsieur Chat

Monsieur Chat est une création graphique de l’artiste franco-suisse Thoma Vuille, apparu en 1997 à Orléans. Il ravit les Parisiens dans le métro, sur les murs lacérés dans la rue… Son chat orangé arbore un sourire enjoué, aussi malicieux que le personnage du roman de Lewis Carroll, Le Chat du Cheshire, dans Alice aux Pays des Merveilles. Un sourire qui ne défaillit jamais malgré ses déboires parfois avec la justice. Dans sa version carton, il a intégré la Collection du Musée du sourire à l’occasion de la FIAC off 2016.

Yue MinJun × KAWS

Yue MinJun × KAWS

À l’occasion de l’exposition Art For The Masses au Museum of Tomorrow de Taipei, le street-artist américain Kaws a collaboré avec l’artiste chinois Yue Minjun connu pour ses personnages riant pour réaliser une variante de son Companion. 500 pièces ont été produites en 2008 et n’ont été vendues qu’au musée taïwanais. L’artiste Yue MinJun est représenté par la…

Nøne Futbol Club

Nøne Futbol Club est un duo d’artistes fondé en 2009 à Paris. Ils se sont fait connaître avec Work n°078 : Ram-raid, une performance filmée par des caméras de vidéosurveillance : à bord d’une voiture, ils défoncent la porte de leur atelier aux Beaux‑Arts de Paris. Depuis, ces anciens étudiants en graphisme associent l’objet, le mot et la réflexion sur la valeur de l’art pour dénoncer radicalement, avec humour, les enjeux sociopolitiques de ce champ. En 2014, ils réalise une série de dessins montrant des people tirés aux quatre épingles. Un regard ironique sur la chirurgie esthétique. Work n°77-mobile est une pièce unique dans la collection du musée.

André Saraiva

Perché sur de longues jambes rectilignes, Monsieur A est un personnage souriant souvent coiffé d’un haut de forme. Ses yeux, l’un rond, l’autre marqué par une croix, semblent vous faire un clin d’œil. André Saraiva est né en 1971 en Suède, ses parents ayant fui la dictature fasciste de Salazar au Portugal pour s’installer au nord de Stockholm. A 13 ans, Monsieur André fait ses premiers graffitis et signe à Paris de son prénom en rose, couleur peu courante dans le graffiti. En 2019, le Musée du sourire fait l’acquisition d’un dessin sur rouleau suspendu chinois auprès de la galerie Magda Danysz.
> Le site de Mr André

Andres Serrano

Une oeuvre engagée contre la barbarie et l’intolérance. Révéler par l’image les processus humains qui fondent une réalité dont la valeur sociale justifie la critique, tel est le projet artistique du photographe américain Andres Serrano. Des portraits dans la tradition de la photographie humaniste qui prennent une force supplémentaire, celle de la simplicité et de la grandeur d’âme. Le sourire de La Diseuse de bonne aventure, Juana Rios Rios, dite « Juana de Cubana » (2012) illustre cette appétence pour la beauté d’un visage, la vérité d’une expression. « J’ai fait de Cuba mon studio », explique l’artiste. Un bel hommage à ses racines et à sa mère cubaine. Acquise auprès de la galerie Nathalie Obadia, la photographie fait partie de la Collection du Musée du sourire depuis 2016.

Hervé Télémaque

Un sourire Banania entre au Musée du Sourire par le biais d’une oeuvre graphique d’Hervé Télémaque, signée, datant de 1964, au format 25 cm x 25 cm, sur papier Velin de Rives (n°81). « Y’a bon » est la première lithographie du co-fondateur de la Fondation narrative. Elle répond à une commande du critique d’art Jean-Jacques Lévêque qui réunit cinq peintres dans un livre intitulé « Royal Garden Blues » : Hervé Télémaque, René Bertholo, Peter Klasen, Bernard Rancillac, et Jan Voss.

Sabine Weiss

« Saisir l’instant, exprimer l’émotion, attraper le geste ou l’ambiance de la chose vue… », tel a été le chemin de Sabine Weiss (née en 1924), dernière représentante de la photographie humaniste incarnée par Robert Doisneau. Elle a photographié avec bonheur les amoureux, les pauvres mais aussi les enfants, dans le Paris des années 1950… et dans le monde entier. Icone du XXe siècle, le portrait de La petite Egyptienne réalisé en 1983 lors d’un voyage au Caire avec Hugh Weiss a rejoint la Collection du Musée du sourire. « Cette petite vendait des poupées de chiffon. Elle est la joie de vivre », se souvient Sabine Weiss.

Christophe Weber

Le sourire de Julia est une création de Christophe Weber, artiste multimédia français. Rencontré en 2007, à l’occasion du Festival du sourire, Christophe Weber a réalisé un miroir à sourire tel un miroir de maquillage. Programmeur, photographe, il a su créer une machine à produire du sourire en aléatoire, une installation appelée « Lips me ». Le rouge sur les visages photographiés est produit par du code. Ces sourires informatiques sont particulièrement originale. Le Musée du sourire a acquis la planche de sourires de Julia auprès de l’artiste lui-même.

Agnès Winter

300 sourires projetés sur la façade du Rockfeller Center à New-York, c’est l’exploit de la photographe Agnès Winter en 2008. Agnès Winter a créé l’événement à New-York, en projetant sur la face nord du 30 Rockefeller Center, sur la Ve Avenue, les visages souriants des New-Yorkais. « Monument au sourire » est l’intervention la plus spectaculaire jamais accomplie sur le sujet », explique l’artiste à juste titre. Une façon de conjurer l’attentat du 11-Septembre en redonnant le sourire à New-York ! Agnès Winter a célébré les 60 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (2009) en projetant une centaine de sourires de Parisiens sur la façade du Palais de Chaillot à Paris.