Le sourire codé est une création de Christophe Weber, artiste multimédia français né en 1965, rencontré par hasard en 2007 sur une ligne TGV Paris-Marseille. A l’occasion du Festival du sourire, Weber a réalisé un miroir à sourire tel un miroir de maquillage interactif. L’oeuvre a été expérimentée pour la première fois au siège de la SNCF à Paris . Programmeur, photographe, il a su produire une installation incroyable, véritable machine à produire du sourire, intitulée Lips me. Le rouge sur les sourires capturés est produit par un programme de sa secrète fabrication.

Pendant
 les
 Designer’s
 Days, en 2012, Christophe
 Weber
 récidive ! Il est invité à
 présenter l’installation
 Be Cartoon ! dans les vitrines de la boutique B&B
 ITALIA à Paris. L’œuvre permet
 aux
 visiteurs
 d’être
 dessinés
 et
 intégrés
 en
 temps
 réel
 dans
 des
 planches
 monumentales de
 bande
 dessinée,
 extrapolée
 comme
 élément
 d’un
 espace
 de
 vie.
 Spectaculaire, l’œuvre interactive remporte le Prix des Designer’s Day.

Le dispositif : un album géant composé de plusieurs panneaux et des vidéos-projecteurs. L’environnement de proximité est capturé, traité et intégré à des planches de bande dessinée. Ce livre dont les pages dépassent les 2 mètres de haut déploie un moment d’une histoire centrée sur les spectateurs qui sont eux-mêmes transfigurés en tant que personnages dans des cases. Au-delà de l’objet numérique, Be Cartoon! recherche un échange sensible avec le public sur la notion d’individualité, dans son instant de vie qui est modifié et associé à d’autres personnages à coté de lui.                      

Sourire aux lèvres, le visiteur s’identifie à son personnage projeté. « J’ai complété ce travail avec des insertions de séquences pré-composées et intégrées à l’installation en temps réel », explique l’artiste pionnier. En 2014, ses compositions donnent lieu à une série de travaux édités sur différents supports : séquences vidéo et tirages numériques principalement. « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant l’interaction que l’émotion que mes installations suscitent », affirme-t-il.

Le site de Christophe Weber