C’est dans le métro parisien en 1982 que l’artiste Blitz, de son vrai nom Jean-Baptiste Pontecorvo, s’est fait connaître défavorablement des services de police. Le trublion des agents de la RATP a fait partie des premiers graffeurs français. Il fréquente Keith Haring, partage ses bombes avec JonOne, croise le chemin d’André Saraiva.

« Tous les week-ends, on entrait dans les catacombes via une plaque d’égout rue des Feuillantines, près du Panthéon, se souvient l’artiste. Il fallait descendre par une échelle, arpenter des petits couloirs, se casser parfois en deux pour passer. »

Véritable pionnier du street art en France, en 1992, il participe à l’exposition collective « Rencontre franco-américaine du graffiti » au Musée des Monuments français.

A l’invitation du Musée du sourire, il réalise le 3 juin 2023, le graff de la boutique du musée. « J’ai choisi une typo Bubble… Avec la Force Alphabétick, le collectif fondé dans les années 80, on avait l’habitude de signer avec un CK », dit-il. Autre création, et non des moindres, le Plan d’évacuation du Musée du sourire. Avec humour, il indique l’emplacement des oeuvres, celui de l’extincteur et les sorties de secours. Sa « Boutick » se trouve à l’entrée, dans le Corner shop.

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