Le Musée du sourire est né un jour de grèves en décembre 1995. Je dirigeais alors la revue littéraire et artistique Cargo dont le dernier numéro portait sur la guerre. Images d’écorchés, paysages de ruines, approches vertigineuses du vide… J’ai ressenti le besoin de porter mon regard sur des œuvres véhiculant la force d’une émotion positive. Avant tout, la surprise, la joie, la beauté, à la fois dans la grâce et la gravité. Etant historienne de l’art, mon objectif est devenu leitmotiv : faire aimer l’art au plus grand nombre d’une façon immédiate et sensible, en lien avec les émotions. Premier musée virtuel, le site web du Musée du sourire a tout d’abord été hebergé au sein d’un réseau d’éco-musées. Il a connu ensuite une dizaine de refontes.